En jouant sur les caractéristiques du contrat d’assurance vie, on peut favoriser un enfant. En fait, le contrat d’assurance vie n’est pas qu’un placement. C’est aussi un moyen de favoriser un enfant ou un tiers. Les versements constituant le capital d’une assurance vie ainsi que le capital lui-même, sont en principe hors succession.
Le contrat d’assurance vie : un outil de gestion et de transmission du patrimoine
Souvent vu comme un simple placement, le contrat d’assurance vie est bien plus que cela. En fonction de ses caractéristiques, il devient un véritable outil de gestion, tant du patrimoine, que de la succession. Le contrat d’assurance vie peut être souscrit avec ou sans clause de rachat.
Qu’est-ce qu’un contrat d’assurance vie ?
Un contrat d’assurance vie est un contrat passé entre un souscripteur et une assurance. L’objectif est de constituer une rente ou une épargne pour le souscripteur. Mais, en cas de décès, cette rente ou ce capital sera reversé à un tiers appelé le bénéficiaire. Si aucun bénéficiaire n’est désigné lors de la souscription du contrat, le capital sera dévolu aux héritiers et réparti conformément à la loi.
Le contrat d’assurance vie : une fiscalité avantageuse
La fiscalité dépend du moment où les fonds sont versés ou retirés. En cas de retrait durant les 8 premières années du contrat, seuls les intérêts sont imposés. Si les retraits ont lieu après 8 années, le souscripteur bénéficie d’un prélèvement libératoire de 7,5 % ou du montant de son impôt sur le revenu, après un abattement de 4 600 euros, et 9200 euros pour un couple.
Comment souscrire un contrat d’assurance vie pour un enfant ?
Un mineur non émancipé ne peut passer de contrat. Seuls ses parents ou ses représentants légaux peuvent souscrire un contrat d’assurance vie pour leur enfant. Ce contrat peut être prévu avec une clause de rachat ou sans cette clause.
Les modalités pratiques de la souscription d’un contrat d’assurance vie pour son enfant
Un parent, ou les deux, peuvent choisir de souscrire un contrat d’assurance vie pour leurs enfants mineurs. Dans ce cas il s’agit prioritairement d’un produit d’épargne destiné à permettre à l’enfant de bénéficier d’un petit pactole pour démarrer dans la vie. Néanmoins si l’enfant est âgé de 12 ans ou plus, son accord est nécessaire.
Le pacte adjoint à un contrat d’assurance vie pour enfant
Le pacte adjoint est un acte sous seing privé. Il a pour but d’empêcher l’enfant de dilapider ses fonds, sa majorité atteinte. Ce pacte permet aux parents de garder la main sur la gestion du contrat d’assurance vie même après son terme. Une autre possibilité est de bloquer temporairement l’argent jusqu’aux 25 ans de l’enfant.
L’assurance vie souscrite pour un enfant : un moyen de sécuriser un placement ou une donation
Une assurance vie dédiée à un enfant permet d’épargner, mais aussi de sécuriser un capital ou une donation. Mais, cela peut aussi permettre la gestion de l’optimisation fiscale d’une succession. Les nombreux avantages financiers d’une assurance vie la rendent préférable à un simple placement sur livret.
Les supports du contrat d’assurance vie pour enfant
Les assurances vie peuvent être alimentées par un capital initial ou encore par des versements réguliers ou non. Dès lors que ces contrats sont destinés à être de très longue durée, il convient de choisir leurs supports avec soin. Ainsi, afin de bénéficier d’une rentabilité correcte, mais sans risque exagéré, un contrat multisupport s’impose.
Le contrat d’assurance vie multisupport : le meilleur choix pour garantir un capital
L’idéal est qu’il se compose d’un fond en euros, mais aussi de quelques unités de compte. Les unités de compte sont des placements diversifiés investis en actions ou en obligations, ou encore des parts dans des SCPI.
Cette diversification va sécuriser cet investissement et de garantir le capital.
Les assurances vie pour enfants : une fiscalité avantageuse pour les bénéficiaires
La fiscalité des assurances vie pour les enfants est particulièrement avantageuse. En effet, tous les quinze ans, les parents peuvent faire une donation nette d’impôt de 100 000 euros. Les grands-parents eux, peuvent en faire de même mais uniquement à hauteur de 31 65 euros sans avoir à payer de droits de donation au fisc. Ces montants peuvent être transférés en un versement ou en plusieurs. C’est au choix du souscripteur.
L’assurance vie : pour avantager un enfant dans le cadre d’une succession
L’assurance vie est hors succession. Ainsi des parents peuvent favoriser un enfant en lui dédiant un contrat d’assurance vie. La seule condition est que le montant des primes versées ne soit pas exagéré. De plus, une assurance vie peut se souscrire indifféremment auprès d’une banque ou d’une assurance. Enfin, de plus en plus d’institutions financières proposent des assurances vie en ligne.